Zoom sur les terreurs nocturnes et les cauchemars chez les enfants
Cauchemars et terreurs nocturnes sont des troubles du sommeil régulièrement rencontrés chez les enfants. Dans cet article, nous t’expliquons chacun d’entre eux et nous te donnons quelques conseils pour aider ton petit à s’endormir plus facilement et à passer de bonnes nuits.
Terreurs nocturnes et cauchemars : quelle est la différence ?
Les terreurs nocturnes et les cauchemars sont des parasomnies c’est-à-dire des comportements anormaux/ indésirables qui se déroulent au moment de l’endormissement ou pendant le sommeil. Cependant, il existe des différences entre les deux.
Terreurs nocturnes : définition
Une terreur nocturne est un éveil brutal de l’enfant en début de nuit au moment du sommeil lent et profond (une à deux heures après l’endormissement.) Le petit n’est pas réellement réveillé à ce moment-là. D’ailleurs, au levé, il n’en aura aucun souvenir.
Les terreurs nocturnes sont relativement régulières chez les enfants entre 4 et 8 ans. Généralement, ce type d’événement ne se présente qu’une seule fois sur la nuit.
Comment reconnaître une terreur nocturne ?
Plusieurs signes peuvent t’indiquer que ton enfant fait une terreur nocturne :
- Il est assis dans son lit ;
- Il prononce des phrases qui n’ont pas de sens, des incohérences ;
- Il crie / pleure ;
- Ses yeux sont ouverts, mais le regard est vide. Tu vois qu’il subit une terreur intense ;
- Il sue en abondance, il respire fort et rapidement. Son cœur bat plus vite ;
- Il a sauté du lit ;
- Il ne répond pas quand tu lui adresses la parole. Il ne reconnaît pas son entourage ;
- Tu ne parviens pas à le réveiller ;
- Les essais de réveil provoquent des réactions agressives ;
- L’événement dure entre 20 à 40 minutes.
Quelles sont les causes des terreurs nocturnes ?
- Les terreurs nocturnes peuvent être héréditaires ;
- Ton enfant s’est couché plus tard que d’habitude ou est très fatigué ;
- Il est anxieux suite à des changements, des événements importants dans sa vie ;
- Ses habitudes de sommeil ont changé (il ne fait plus la sieste, par exemple) ;
- Il a de la fièvre, il est malade.
Comment agir en cas de terreur nocturne ?
La première recommandation est de ne pas essayer de réveiller ton enfant. Évite de le toucher et de lui parler sous peine de prolonger l’événement. N’hésite pas à rester à côté de lui pour être là pour l’empêcher de tomber du lit ou de se blesser. Après l’épisode, il se recouchera tout seul, sans aucun souvenir de ce qu’il vient de se passer. S’il se réveille, n’aie pas l’air perturbé pour éviter de l’inquiéter. Il ne comprendra pas pourquoi tu es près de lui en pleine nuit. Rassure-le en lui caressant le dos, en fredonnant une chanson ou en te couchant près de lui un petit instant par exemple. Le lendemain matin, n’aborde pas le sujet sauf si ton enfant en parle de lui-même. En évoquant sa terreur nocturne (alors qu’il ne s’en souvient pas), tu risques de l’inquiéter et de provoquer une peur d'aller se coucher les jours prochains.
Comment éviter les terreurs nocturnes ?
Il est recommandé de créer une bonne atmosphère avant d’aller au lit, c’est-à-dire :
- Avoir une routine dodo apaisante : ne pas regarder trop tard la télévision (éviter totalement si c’est possible), ne pas jouer à des jeux vidéo, ne pas lire des histoires terrifiantes … ;
- Ne pas pratiquer un sport intense ;
- Ne pas manger un repas trop lourd le soir ;
- Ne pas réaliser des activités qui sollicitent trop l’imagination ;
- Éviter les situations stressantes ;
- Avoir des activités apaisantes : prendre un bain, lire une histoire, raconter les événements positifs de la journée ;
- Détendre votre enfant en pratiquant des exercices de respiration simples, par exemple.
Si les terreurs nocturnes se reproduisent à répétition
Ce n’est pas la première fois que ton enfant fait une terreur nocturne ? Si c’est répétitif, tu peux, pendant plusieurs semaines, réveiller ton petit-bout 30 minutes avant le moment où l’événement se produit habituellement. Emmène-le aux toilettes, par exemple. Laisse-le ensuite se rendormir. Si les terreurs nocturnes ne cessent pas, consulte ton médecin.
Les cauchemars
Les cauchemars, à la différence des terreurs nocturnes, apparaissent en seconde partie de nuit, durant le sommeil paradoxal. L’enfant qui se réveille après un cauchemar peut raconter son rêve, il s’en souvient, même le lendemain matin.
Ils apparaissent dès l’âge de 1 ou 2 ans et deviennent plus fréquents entre 3 et 10 ans pour ensuite se produire moins souvent. Faire des cauchemars est tout à fait normal, cela fait partie du développement psychologique de l’enfant. Il faut, par contre, contrôler la situation s’ils se présentent à fréquence régulière et si c’est tout le temps le même.
Quelles sont les causes possibles des cauchemars ?
- Ton enfant a subi différentes peurs et insécurités pendant sa journée ;
- Il vit des conflits intérieurs ;
- Il vit un stress suite à un changement dans son quotidien : déménagement, changement d’école, séparation … ;
- Il a vécu un événement marquant ;
- Il a vu des images à la télévision, dans un livre, sur un site Internet qui l’ont impressionné.
Comment agir auprès de ton enfant après un cauchemar ?
- Tu peux rester près de lui, le temps qu’il se calme, pour le rassurer ;
- S’il te raconte son cauchemar, essaye de transformer l’histoire en positif (comment il a pu vaincre le monstre, par exemple) ;
- Laisse la porte ouverte et rassure-le en lui disant que tu n’es pas loin. Un conseil : évite d’accepter que ton enfant vienne dans ton lit pour dormir. Il doit comprendre qu’il est en sécurité dans sa chambre ;
- Ne te moque pas de ses peurs. Au contraire, essaye d’aller plus loin et de comprendre si quelque chose le perturbe dans son quotidien.
Comme pour les terreurs nocturnes, créer une atmosphère apaisante et calme avant d’aller se coucher peut permettre de diminuer le nombre de cauchemars et leur intensité.
Étant experts dans le milieu de la literie, nous pouvons te recommander de choisir un matelas ergonomique de qualité pour que ton enfant passe des nuits réparatrices. Cela n’évitera pas les terreurs nocturnes ni les cauchemars, mais ça lui permettra d’être mieux installé pour s’endormir. C’est donc un stress en moins et cela permet de faire de sa chambre le plus bel endroit au monde.